La vie politique haïtienne éprouve vraiment du mal à sortir des bas-fonds. L’ancien Premier ministre intérimaire Claude Joseph s’en prend à nouveau à son successeur Ariel Henry au lendemain de la réunion du Comité des Droits de l’Homme des Nations-Unies de Genève. Il accuse l’actuel Premier ministre de ne pas pouvoir faire la lumière sur l’assassinat de Jovenel Moïse. Des propos qui étonnent les proches du Président assassiné qui considèrent qu’en réalité M. Henry ne veut pas faire la lumière sur le drame du fait de son implication personnelle et qui s’étonnent donc de la mansuétude verbale de M. Joseph.

Dans le même temps, l’accord unitaire de Louisiane sur le choix d’une nouvelle équipe se transforme en une véritable farce. Fritz Alphonse Jean, désigné pour être le Président de la République par intérim a finalement été écarté par une assemblée générale quelques jours après avoir été élu. Selon un ancien parlementaire, « les mascarades de l’accord de Montana ne visent qu’à violer le droit de vote des Haïtiens ».

Dans le nord-ouest du pays victime de récentes inondations, il se confirme que les autorités ont du mal à fournir de l’eau et de la nourriture aux sinistrés malgré les affirmations d’Ariel Henry sur la capacité de son gouvernement à faire face à la situation. Nous sommes donc confrontés à un cas de figure similaire aux autres catastrophes, notamment le tremblement de terre d’août dernier. Le gouvernement, malgré ses rodomontades, montre son incapacité à gérer la crise.

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