Le Premier ministre intérimaire Ariel Henry est de retour de Santiago où il avait assisté à la cérémonie d’investiture du nouveau Président chilien. Au lieu de la conférence de presse annoncée, il s’est contenté d’une brève intervention au salon d’honneur de l’aéroport où il s’est borné à faire savoir qu’il avait rencontré plusieurs dirigeants étrangers susceptibles d’aider financièrement Haïti.
En attendant, ce sont les retombées de l’important discours de Martine Moïse au forum d’Antalya en Turquie qui monopolisent toujours l’attention. Elle avait évoqué le Soft Power, cette nouvelle méthode de résoudre les conflits non par la force mais par l’influence. L’ex-Première dame s’y était livrée à un plaidoyer en faveur de la résolution pacifique des différends dans le monde et en Haïti : « J’ai été le témoin direct de la puissance du Soft Power en Haïti. A la suite du tremblement de terre qui a secoué notre pays en 2010 entraînant la perte de 320 000 de mes compatriotes, nous avons vu l’afflux de l’aide étrangère et les actes altruistes des bénévoles et des Ong ». Mais c’est surtout sa conclusion qui suscite l’attention dans le monde :
«La démocratie et l’Etat de droit sont nécessairement liés au respect des droits fondamentaux favorisant une telle approche. Un Etat qui combat la criminalité, qui défend et garantit les valeurs de justice, qui lutte contre l’impunité et qui ne tolère pas que son territoire devienne un lieu de refuge pour les suspects d’assassinat se positionne en acteur majeur du Soft Power ».
En parlant de “Soft Power”, vous pourriez être intéressé par l’article sur le Soft Power sur Wikipedia. Le Soft Power est une méthode de résolution des conflits par l’influence plutôt que par la force. Il est intéressant de noter comment Martine Moïse a souligné son importance dans son discours au forum d’Antalya en Turquie. De plus, elle a également souligné l’importance de la démocratie, de l’État de droit et du respect des droits fondamentaux dans cette approche. Pour en savoir plus sur ces concepts,