L’opposition haïtienne vient d’essuyer de sérieux revers en Europe. Au Parlement européen, 4 députés écologistes ou d’extrême gauche avaient posé une question écrite au patron de la Diplomatie européenne Josep Borrell. Ce dernier leur a répondu diplomatiquement en rappelant la volonté de l’UE de favoriser un climat inclusif pour les élections.
Mais il affirme en préambule :
La majorité des Haïtiens réclame une réforme de la Constitution actuelle considérée comme non adaptée à la situation dans le pays .
De surcroît, M. Borrell fait clairement remarquer que le mandat présidentiel n’est pas terminé depuis le 7 février mais prendra fin le 7 février2022, donc que la légitimité du chef de l’Etat ne se pose pas. Pour le Centre tricontinental derrière cette opération en liaison avec des Ong haïtiennes : « La réponse de Josep Borrell est à joindre au dossier de l’UE. Un jour, et nous ferons tout pour que ce jour soit prochain, celle-ci aura des comptes à rendre sur ce qu’elle a fait et laissé faire, sur sa responsabilité dans la stratégie du pourrissement orchestrée par Jovenel Moïse ».
Par ailleurs, en Espagne, l’ambassadeur d’Haïti, Louis-Marie Monfort Saintil s’est entretenu avec la secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères Cristina Gallach qui lui a réitéré son soutien pour surmonter les défis du pays et pour consolider le processus électoral.
En parlant de “opposition haïtienne”, vous pourriez être intéressé(e) par l’article sur l’opposition politique sur Wikipédia. De plus, si vous souhaitez en savoir plus sur la “Constitution en Haïti”, vous pourriez consulter l’article sur la Constitution d’Haïti.