Le peuple haïtien sait-il vraiment qui est son véritable ennemi ? Si nous voulons réellement lutter pour le changement, nous devons d’abord comprendre les défis auxquels nous faisons face et identifier clairement l’ennemi. Dans ce contexte, l’ennemi du peuple n’est pas un seul groupe, mais un système bien organisé qui aggrave la souffrance et empêche toute évolution : il s’agit de la bourgeoisie corrompue.
Cette élite, en connivence avec des gangs armés, utilise la violence pour maintenir son pouvoir et sa domination économique. Leur stratégie est simple : semer la terreur parmi la population afin de décourager les investisseurs internationaux, y compris ceux issus de la diaspora. L’objectif est de conserver le monopole économique entre les mains d’un petit groupe, en contrôlant le pays par la peur.
Ces gangs, financés par les puissants de ce système, terrorisent la population et filment leurs actes pour envoyer des messages de désolation aux investisseurs étrangers. Mais ce n’est pas tout. En plus de l’instabilité sociale qu’ils créent, ces gangs facilitent aussi le trafic de drogue à travers le pays, en complicité avec certains politiciens haïtiens.
Malheureusement, certains de ces politiciens, qui cherchent à être réélus, se trouvent contraints, ou croient l’être, de financer ces groupes armés. Leur but ? Empêcher le bon déroulement des élections, maintenir l’ordre qu’ils connaissent et préserver leurs intérêts personnels au détriment de la population.
Cependant, le peuple haïtien doit maintenant prendre conscience de cette réalité et cesser de soutenir ceux qui l’ont trompé. Il est temps de s’attaquer aux problèmes à la racine. Nous ne pourrons pas sortir du cycle de malheur qui pèse sur notre pays tant que cette situation perdure.
L’heure est à l’unité et à la mobilisation pour un véritable changement. La lutte pour la justice et le progrès ne peut aboutir que si nous savons exactement qui nous combattons. L’ennemi est bien identifié : c’est un système de corruption, de violence et de manipulation. Ensemble, il est possible de reprendre notre destin en main, pour un Haïti libre, prospère et souverain.