La nouvelle offensive de l’opposition sur l’affaire PetroCaribe continue de susciter des débats. Le site Rezo Nodwes souligne le bannissement de l’ancien Président Vizcarra de la Fonction publique pour une affaire de corruption et demande maintenant une interdiction de participation électorale pour les personnalités impliquées dans l’affaire PetroCaribe. Cependant, il est important de rappeler que les autorités de l’époque étaient confrontées à l’obligation de reconstruire Port-au-Prince après le tremblement de terre dévastateur, et elles ont dû chercher des fonds là
Le site Rezo Nodwes s’appuie sur le bannissement pour 10 ans de la Fonction publique de l’ancien Président Vizcarra condamné dans une affaire de corruption pour réclamer une interdiction de se présenter aux élections pour les personnalités censées être impliquées dans l’affaire PetroCaribe.
Le Président Jovenel Moïse, l’ex-Président Martelly et l’ancien Premier ministre Laurent Lamothe une mise en cause qui ignore l’obligation dans laquelle les autorités de l’époque s’étaient trouvées de rechercher des fonds pour reconstruire Port-au-Prince après le tremblement de terre.
Ce qui ressort, entre autres, du livre de l’Amiral américain James Stavridis, ex-patron de l’Otan, dénonçant les promesses non tenues de l’aide internationale alors que la Banque interaméricaine de développement, la Bid, avait estimé les dégâts à 13,9 billions de dollars. L’Etat haïtien avait donc été contraint de trouver des fonds où ils se trouvaient pour reconstruire le pays.
La gestion des fonds fournis à l’époque par le Venezuela avait été jugée très satisfaisante par un audit réalisé de 2012 à 2014 par l’ambassadeur vénézuélien en Haïti Pedro Canino. Les fonds PetroCaribe avaient permis la réalisation de 234 projets en jetant les bases de la refondation du pays, les principales réalisations s’étendant sur une période de 31 mois.