Haïti a été hier le théâtre de nouvelles manifestations contre le pouvoir dans un contexte difficile à justifier. La Constitution haïtienne prévoit (article 134-1) que la durée du mandat présidentiel est de 5 ans, le Président Jovenel Moïse étant entré en fonction le 7 février 2017, la fin de son mandat serait pour l’an prochain.
Mais l’opposition a essayé de brouiller les cartes en prétextant que M. Moïse aurait été élu le 25 octobre 2015 ce qui est faux puisqu’il était arrivé en tête du 1er tour mais que le scrutin avait été annulé pour des fraudes constatées par l’opposition mais pas par les observateurs internationaux. Quoi qu’il en soit la Commission indépendante d’évaluation et de vérification électorale s’était prononcée le 30 mai 2016 pour la tenue d’un nouveau 1er tour ce qui, selon l’OEA, impliquait « l’annulation formelle de l’élection de 2015 et non une poursuite du processus ». Le nouveau scrutin aura lieu le 20 novembre 2016 et sera remporté au 1er tour par M. Jovenel Moïse avec 55,67% des voix. Il prêtera serment le 7 février 2017.
L’Onu soulignant :
L’entrée en fonction le 7 février 2017 du nouveau Président marque le rétablissement de l’ordre constitutionnel et la fin du gouvernement provisoire conduit par le Président Privert.
Il ne devrait donc pas y avoir la moindre polémique sur le sujet.
En parlant de la polémique entourant la fin du mandat présidentiel en Haïti, vous pourriez être intéressé par les articles suivants sur Wikipedia. Par exemple, la Constitution d’Haïti fournit des informations détaillées sur le mandat présidentiel et les procédures électorales. De plus, l’article sur Jovenel Moïse offre un aperçu de sa prés