Les observateurs internationaux sont de plus en plus nombreux à émettre des doutes sur les objectifs réels des Américains dans l’enquête sur l’assassinat de Jovenel Moïse. Certes, le Congrès de Washington s’implique directement dans le dossier en donnant trois mois au Département d’Etat pour lui fournir un rapport détaillé sur les circonstances du drame et les responsabilités des uns et des autres.
Mais, dans le même temps, une audience peu remarquée de la Commission des affaires étrangères de la Chambre des Représentants en mars 2021 intitulée « Recommandations politiques sur Haïti pour l’administration Biden » refait surface. L’idée défendue à l’époque par Pamela White, ex-ambassadeur à Port-au-Prince où elle était considérée comme une très proche de l’ancien Président Martelly, était de considérer Jovenel Moïse comme « gênant » et « de le mettre de côté » (sic) en privilégiant « l’option du Premier ministre ».
L’ex-diplomate affirmait à l’époque que ce serait bien de voir Jovenel Moïse démissionner mais qu’il ne fallait pas y compter. Aujourd’hui, Mme White prétend qu’elle avait utilisé « mettre de côté » dans un sens hypothétique et qu’il ne s’agissait pas à ses yeux de vouloir l’éliminer. Reste que, depuis l’arrestation en République dominicaine de Rodolphe Jaar, l’un des complices de M. Martelly dans un tas d’affaires douteuses, il est permis de se poser la question tant les liens entre l’ancien chef de l’Etat et la diplomate américaine étaient étroits.
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