L’administration Biden fait savoir qu’elle est hostile au référendum constitutionnel quelques heures après sa suspension sine die mais elle affirme par la voix du secrétaire d’Etat que les élections générales lui semblent encore possibles si certaines conditions encore floues sont respectées.
A la télévision nationale, les émissions sur la présentation de l’avant-projet de la future Constitution se poursuivent comme si de rien n’était même si le ministre en charge des élections Mathias Pierre continue de rappeler que le référendum constitutionnel n’est que reporté et qu’il aura lieu en temps et en heure en fonction de l’évolution sanitaire du pays.
Parallèlement, de nouveaux actes de violence sont commis dans le secteur de Martissant où le calme semblait pourtant être revenu en début de semaine. L’opposition, pour sa part, affiche toujours ses divisions notamment à l’égard de la mission de l’OEA dans le pays.
L’ancien parlementaire Jerry Tardieu prône une médiation indirecte devant aboutir au départ du Président Jovenel Moïse. Un départ également exigé par la direction politique de l’opposition qui le considère comme un préalable à toute discussion comme si la discussion n’avait pas pour but de dégager un compromis. De même, dans un pays indépendant, certains observateurs se demandent pourquoi c’est à l’étranger que devrait se décider le sort d’un référendum par définition référence suprême d’un vote populaire.
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