Le Président Jovenel Moïse a salué hier le soutien de la Communauté internationale à l’organisation des élections cette année à Haïti. A ses yeux, la population est l’unique dépositaire de la souveraineté nationale et c’est donc à elle de faire son choix par la voie des urnes :
« Il nous faut apprendre à respecter la pédagogie de la démocratie et de l’alternance politique ».
Dans le même temps, l’un de ses conseillers Guichard Doré affirmait que le Président était toujours ouvert au dialogue autour du référendum. M. Doré exprime toujours sa confiance dans la valeur du texte mais il n’en considère pas moins que quelques aménagements sont possibles si l’opposition a la volonté de discuter. L’un de ses opposants M. Tardieu a répété hier que le projet de Constitution créait un déséquilibre entre l’Exécutif et le Législatif.
Celui qui fut l’ancien Président de la Commission chargée d’amender la Constitution de 1987 n’explique pas pour autant pourquoi il n’est pas parvenu à déboucher sur un résultat concret à l’époque. L’un des analystes de la vie politique locale lui répond par une question simple : « Pourquoi or- ganise-t-on un référendum ? Pour dire oui ou non sur un sujet. Manifester n’est rien d’autre qu’un réflexe dictatorial d’une minorité obsédée par l’idée d’empêcher le peuple de s’exprimer par la voie des urnes ».
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