La période de deuil national est entamée à Haïti où plusieurs cérémonies ont déjà eu lieu en hommage au Président assassiné avant les funérailles nationales de vendredi. La Première dame « tient à exprimer sa profonde gratitude envers le peuple haïtien et considère que ce soutien moral donne à la famille le courage de traverser l’épreuve ». Elle affirme enfin que « la famille du chef de l’Etat souhaite prendre à sa seule charge les dépenses liées aux funérailles du Président et n’entend donc pas bénéficier du soutien financier du Trésor public, ce qui n’enlève rien au caractère officiel et national des funérailles ».
Un geste souvent interprété à l’étranger comme une marque de défiance à l’égard de la classe politique au moment où le nouveau Premier ministre Ariel Henry a succédé à Claude Joseph qui retrouve son poste de ministre des Affaires étrangères. Le ministre de la Justice et de la sécurité Rockefeller Vincent, pourtant très critiqué ces derniers temps, garde aussi son poste dans un gouvernement qui voit le retour de plusieurs proches de l’ancien Président Martelly.
Le consensus rêvé par le Core Group qui regroupe les principaux pays occidentaux risque de ne jamais devenir réalité puisque plusieurs organisations de la société civile estiment avoir été flouées et que l’opposition radicale qui refuse son appui à ce gouvernement considère que la solidarité avec Haïti ne passe pas par le choix d’un Premier ministre imposé à la population.
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