Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken promet de veiller à ce que les prochaines élections à Haïti soient démocratiques.
La Commission des Affaires étrangères du Congrès se réunit aujourd’hui en compagnie de trois personnalités dont la représentativité peut surprendre puisque ce sont trois activistes notoires : Emmanuela Douyon qui avait pourtant reconnu que le mandat du Président Jovenel Moïse avait débuté le 7 février 2017 alors qu’elle prétend le contraire aujourd’hui. Son mouvement Nou Pap Domi avait affirmé au chargé d’études du Centre tricontinental le 3 octobre 2019 : «C’est un mouvement qui veut faire table ras, nous n’avons pas le choix ». La seconde intervenante Guerline Jozef s’en était prise violemment au Président Biden dans The Guardian à propos des expulsions d’Haïtiens :
Il est inadmissible de continuer avec les mêmes politiques cruelles que celles de l’administration Trump.
Guerline Jozef
Quant à Rosy Auguste du Réseau national de défense des Droits humains, elle fustige les récentes mesures prises par l’administration haïtienne pour tenter de lutter contre les kidnappings et l’insécurité en les jugeant attentatoires aux Droits de l’Homme.
Au dernier moment les Américains ont, pour donner plus de solennité à l’événement, invité Pamela White qui fut ambassadeur des Etats-Unis en Haïti sous Barack Obama.