L’insécurité continue d’aller bon train en Haïti où le souscommissariat de Bon Repos a été attaqué par des hommes armés. Un policier a été tué et au moins un autre blessé. Pour l’heure, aucun groupe n’a revendiqué l’attaque dans cette région où plusieurs gangs font régner leur propre loi.

Dans le même temps, la polémique continue de plus belle dans les milieux politiciens après la désignation par le groupe dit de Montana d’un Président intérimaire Fritz Alphonse Jean et d’un Premier ministre tout aussi intérimaire Steven Benoît, un ancien sénateur. Les deux hommes demandent maintenant au Premier ministre toujours intérimaire Ariel Henry de faire le nécessaire pour la passation de pouvoir avec, à la clé, une menace claire : « Si Ariel Henry refuse de quitter le pouvoir, c’est le pays qui décidera ». L’intéressé avait déjà fait connaître son point de vue le 21 janvier lors d’une conférence internationale sur Haïti en affirmant : « Le prochain locataire du Palais national sera un Président élu librement par l’ensemble du peuple haïtien », ce qui laissait clairement entendre qu’il n’entendait pas céder sa place à qui que ce soit.

Au chapitre juridico-politique, chacun s’interroge sur les révélations que Rodolphe Jaar, l’un des assassins présumés de Jovenel Moïse, pourrait faire à la justice américaine. L’homme d’affaires haïtien pourrait, pour sauver sa peau, collaborer avec la justice américaine quitte à faire sauter le système actuellement en place.

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