Le Directeur exécutif du Réseau national de défense des droits humains (Rnddh) Pierre Espérance s’en prend à Ariel Henry. Selon lui, des membres de la Primature ainsi que le directeur de la Douane seraient impliqués dans la fourniture d’armes et d’argent aux gangs qui sévissent dans le pays. Le responsable du Rnddh révèle aussi que plusieurs gangsters ont été libérés de prison sur les ordres de plusieurs ministres.
Le gang 400 Mawozo bénéficierait plus particulièrement de la mansuétude du pouvoir. La libération des gangsters serait intervenue alors que des membres du Cabinet d’Ariel Henry avaient accompagné le substitut du Parquet pour identifier et libérer les hommes du gang 400 Mawozo mais aussi d’autres gangs tous arrêtés par la police.
Le 18 mars, le Premier ministre avait affirmé : « Si un citoyen dispose de preuves, j’ouvrirai une enquête et j’en ferai un exemple car nous ne protégeons pas les bandits ». M. Espérance l’accuse d’avoir menti à la Nation : « Ariel Henry a lui même approuvé la lettre de nomination de deux des trois substituts chargés de libérer les hommes de 400 Mawozo ».
M. Espérance est aussi revenu sur l’interpellation de 6 agents du Service d’intelligence nationale par la police le 5 mars. 3 d’entre eux seraient membres du gang. Enfin le Rnddh s’interroge sur le fait qu’Ariel Henry ait décidé de renouveler 58 juges sur la liste des 80 soumise par le Cspj. Il affirme que les 22 magistrats écartés l’ont été à la demande de personnes qui gravitent autour du pouvoir.
En parlant de la situation politique en Haïti, vous pourriez être intéressé par l’article sur le gouvernement d’Ariel Henry qui explore les défis auxquels il est confronté. De plus, connaître l’histoire des gangs en Haïti peut vous offrir un contexte précieux sur la violence qui secoue le pays. Enfin, n’hésitez pas à jeter un œil au fonctionnement de la justice haïtienne, qui joue un rôle crucial dans cette dynamique.