En réponse à la récente désignation du Département d'État américain pour "implication dans une corruption significative", l'ancien Premier ministre haïtien Laurent Lamothe a vivement rejeté les accusations. Lamothe affirme que la décision manque de preuves factuelles et repose sur des rumeurs réutilisées datant de son mandat en tant que Premier ministre de 2012 à 2014.
L’ancien Premier ministre d’Haïti, Laurent S. Lamothe, réfute catégoriquement la récente désignation du Département d’État américain l’accusant d'”implication dans une corruption significative”. Dans une déclaration publiée aujourd’hui, Lamothe a exprimé sa déception face à la décision du secrétaire d’État, Anthony J. Blinken, soulignant son manque de preuves concrètes et sa dépendance à des informations dépassées datant de son mandat en tant que Premier ministre entre 2012 et 2014. Il souligne également que même le rapport du Département d’État au Congrès américain en novembre 2022 n’a identifié aucune disparition spécifique de fonds liée à PetroCaribe, conformément à la Section 107 de la loi sur l’Initiative pour le développement, la responsabilité et la transparence institutionnelle d’Haïti.
Lamothe estime que cette sanction qui lui est imposée par le secrétaire d’État ne sert qu’à promouvoir les intérêts de ses opposants politiques de longue date en Haïti. Il affirme que ces opposants ont constamment cherché à saper sa gouvernance, en alimentant les troubles civils et les manifestations violentes anti-gouvernementales pendant son mandat. Lamothe suggère que leurs tentatives persistantes de ternir sa réputation ont abouti à un rapport douteux et politiquement motivé sur PetroCaribe, que le Département d’État américain a négligemment utilisé pour le cibler.
Au cours des neuf dernières années, des audits indépendants menés par la Cour suprême des comptes (CSCCA) d’Haïti, l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC) et le gouvernement vénézuélien de PDV CARIBE ont examiné méticuleusement la gestion financière de Lamothe. Les cinq audits ont conclu de manière concluante à l’absence de preuves de mauvaise conduite qui lui sont directement imputables.
Lamothe, qui est depuis de nombreuses années un membre respecté de la communauté de Miami, a grandement contribué à l’économie locale grâce à ses entreprises, créant des emplois et des opportunités. Miami est également le foyer de ses deux filles, et la désignation du Département d’État, qui entraînerait son
éloignement des États-Unis, risque de séparer une famille et priver un père d’expériences de vie transformationnelles avec ses adolescentes.
M. Lamothe est déterminé à explorer toutes les voies légales qui lui sont offertes pour contester la désignation du Département d’État, afin de rétablir sa réputation, de se réengager dans la vérité et surtout, de retrouver sa famille.
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