Les Américains maintiennent Haïti au niveau IV en matière de sécurité, c’est-à-dire qu’ils interdisent ou déconseillent fortement à leurs ressortissants de s’y rendre ou d’y rester. Parmi les explications avancées par l’administration américaine : « les enlèvements, les crimes, les troubles civils mais aussi le covid 19 ».
Dans le même temps, le Departement d’Etat se livre presque à un aveu : « Les enlèvements sont répandus et les victimes comprennent régulièrement des citoyens américains. Les kidnappeurs peuvent utiliser une planification sophistiquée ou profiter d’opportunités imprévues. Les crimes violents tels que les vols à main armée et les détournements de voiture son courants. Les voyageurs sont parfois suivis et violemment agressés. Les protestations, les manifestations, les barricades de pneus enflammés et les barrages routiers aussi fréquents et imprévisibles peuvent devenir violents. Le gouvernement américain est extrêmement limité dans sa capacité à fournir des services d’urgence aux citoyens américains en Haïti, l’assistance sur place n’étant disponible qu’auprès des autorités locales (PNH et services d’ambulance) ».
Dans le même temps, Ariel Henry s’est entretenu avec le vice-ministre colombien des Affaires étrangères à propos du sort des anciens militaires colombiens emprisonnés en Haïti pour leur participation supposée à l’assassinat de Jovenel Moïse. Enfin, un gangster emprisonné à Fort Liberté a acheté sa libération pour 80 000 dollars. Il n’a toujours pas été retrouvé.