Le 25 novembre est une journée importante, un jour de mémoire, de sensibilisation et d’action. C’est la Journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes, un moment pour rappeler à la société l’ampleur du fléau des violences sexistes qui touche des millions de femmes et de filles dans le monde entier.
En 2023, ce sont au moins 85 000 femmes et jeunes filles qui ont perdu la vie, victimes de violences de la part de leurs proches, simplement en raison de leur sexe. Ce chiffre tragique est le reflet de l’injustice persistante, d’une violence systémique et de la domination patriarcale qui déshumanise et humilie des millions de femmes au quotidien.
Les violences faites aux femmes sont multiples et variées : violences conjugales, harcèlement sexuel, mutilations génitales, violences économiques, psychologiques et sexuelles, toutes basées sur une inégalité structurelle entre les sexes. Bien que des progrès aient été réalisés, notamment avec l’augmentation de la prise de conscience et des législations plus strictes dans certains pays, les inégalités restent profondes. De nombreuses victimes n’ont toujours pas accès à la justice, et beaucoup vivent dans un silence et une peur écrasants.
La journée du 25 novembre n’est pas uniquement un jour de souvenir, mais aussi un jour pour revendiquer le droit à une vie sans violence pour toutes les femmes, partout dans le monde. C’est aussi une occasion de rappeler qu’il est de notre responsabilité collective de mettre fin à ces violences. Les gouvernements, les institutions, les organisations, mais aussi chaque individu, doivent s’engager pour protéger les femmes et créer un environnement dans lequel elles se sentent en sécurité.
Cela passe par la sensibilisation, mais aussi par des actions concrètes : l’éducation à l’égalité dès le plus jeune âge, la mise en place de mesures de soutien pour les victimes, des lois plus sévères pour les agresseurs, et surtout, un changement profond des mentalités qui permet de combattre la culture du silence et de l’impunité.
À l’occasion de cette journée, nous devons nous interroger sur notre rôle dans cette lutte. Car chaque geste, chaque parole et chaque acte de solidarité peut faire la différence. Mettons fin aux violences faites aux femmes, non pas seulement aujourd’hui, mais chaque jour de l’année.