L’organisation humanitaire HRW basée à New York dénonce les Etats-Unis et d’autres pays concernés comme la République Dominicaine qui, selon Human Rights Watch devraient mettre un terme à l’expulsion des ressortissants haïtiens. HRW considère que l’on déporte des gens vers le chaos dans un pays qui ne dispose d’aucun pouvoir légitime et où l’insécurité et la malnutrition dominent.
Pour sa part, le Premier ministre Ariel Henry n’a pas répondu au Directeur exécutif du Réseau national de défense des droits humains (Rnddh) Pierre Espérance qui accuse des membres de la Primature ainsi que le directeur de la Douane d’être impliqués dans la fourniture d’armes, de munitions et d’argent aux gangs. Le responsable du Rnddh révèle aussi que des gangsters ont été libérés de prison sur les ordres de plusieurs ministres, le gang 400 Mawozo bénéficiant plus particulièrement de la mansuétude du pouvoir.
Le 18 mars, le Premier ministre avait affirmé : « Si un citoyen dispose de preuves, j’ouvrirai une enquête et j’en ferai un exemple car nous ne protégeons pas les bandits ». M. Espérance l’accuse d’avoir menti à la Nation : « Ariel Henry a lui-même approuvé la lettre de nomination de deux des trois substituts chargés de libérer les hommes de 400 Mawozo. ». Enfin M. Espérance avait critiqué Ariel Henry pour le renouvellement de seulement 58 juges sur la liste des 80 soumise par le Cspj.
En parlant de droits de l’homme et de déportations, vous pourriez être intéressé par quelques lectures supplémentaires. Découvrez davantage sur l’impact des déportations sur les sociétés et les individus, ou explorez le contexte historique de la République d’Haïti pour mieux comprendre les enjeux actuels. Enfin, pour un aperçu des défis que rencontrent les gouvernements dans la gestion des groupes criminels, n’hésitez pas à consulter cet article. Ces ressources offrent une perspective enrichissante sur les thèmes abordés dans le post.